Ironie tranquille, élégance assumée, le sac « Rive Gauche » posé en ambassade, et les lunettes noires comme un rempart.
Elles s’étaient pourtant promis de ne jamais franchir la Seine pour autre chose qu’un vernissage ou un enterrement. Et les voilà, assises au Jardin du Palais-Royal, conquises à leur insu.
LIRE LA SUITELIRE LA SUITEJ’ai marché toute la matinée.
Rien de spectaculaire, mais j’ai eu deux, trois instants que je sens bien. Le gosse au ballon sous le porche, c’était pas mal. Peut-être un peu tôt au déclenchement… On verra. Le reflet dans la vitrine de la boucherie aussi, il y avait ce type en veste bleu pétrole qui a surgi pile au bon moment. Là, je crois que je l’ai.
L'enfant est plein d'énergie contenue. Il aimerait faire un geste, une grimace, un clin d’œil… mais il se retient.
“Si je souris trop, Papa va croire que je ne prends pas ça au sérieux. Et lui, il est sérieux là. Il m’a mis devant. Alors je reste droit. Mais quand même… c’est marrant ce monsieur avec son appareil. Il m’a repéré !”LIRE LA SUITE
Ils ne parlaient plus depuis quelques stations déjà. Pas par dispute. Plutôt cette économie de mots que seuls les couples durables maîtrisent. Lui scrutait son téléphone avec l’air inquiet de ceux qui n’y trouvent jamais ce qu’ils cherchent. Elle fronçait les sourcils, plongée dans un guide touristique, comme si le paragraphe en question lui avait personnellement manqué de respect.
LIRE LA SUITE— T’as trouvé mieux qu’un banc, hein.
Il sourit à peine. Le "C" lui cale bien le dos. Métal tiède, pas trop dur. Juste ce qu’il faut. Il ferme les yeux.
— Faut pas t’endormir. Dix minutes, pas plus. Après, ils te croient planqué.
Il entend les gens marcher, les valises, les talons. Des coups de vent entre les tours. L’odeur du ciment sur ses mains.
LIRE LA SUITEIls venaient là tous les dimanches, entre onze heures et midi. Toujours à la même table. Celle contre la vitre, à gauche en sortant du bar. Deux cafés, parfois un Perrier. Et les deux chiens, bien tenus. Ils ne parlaient pas beaucoup. Sauf elle, la femme à la veste en jean...
LIRE LA SUITEElle passe tous les mardis à la même heure. Toujours seule. Toujours ce manteau rouge, un peu trop voyant pour son âge, mais bien coupé. Elle ne regarde personne. Pas qu’elle soit hautaine — c’est autre chose...
LIRE LA SUITEIl hésite. Il joue machinalement avec sa cigarette, la fait tourner entre ses doigts, l’approche de ses lèvres sans l’allumer. Depuis combien de temps est-il assis là ? Peut-être une demi-heure, peut-être plus...
LIRE LA SUITE"Je pourrais fermer les yeux. Juste cinq minutes. Pas dormir, non, juste me poser.
Zhang parle toujours trop, mais aujourd’hui, ça me gêne pas. Il a raison, c’était un bon coup ce contrat de livraison."
LIRE LA SUITEIl pense à mille choses à la fois, mais ne laisse rien paraître. Il se méfie toujours du sursaut de la bête. Il ne veut pas salir sa chemise, même si elle l’est déjà.
LIRE LA SUITEJe marche sans but précis, mon appareil photo en bandoulière, guettant ces petits instants suspendus qui rendent la rue si vivante.
LIRE LA SUITECe matin-là, le vent était encore doux. Élisabeth s’était réveillée avec une pensée devenue certitude.
Elle ne prendrait pas son café du vendredi. Pas comme avant.
LIRE LA SUITE"Ne pas oublier : Ferrari Monza, Bugatti Bolide, et la bagnole de l’autre gars, là… Comment elle s’appelle déjà ?"
Il serre les lèvres sur son post-it. Son aide-mémoire de fortune, son tic, son style.
LIRE LA SUITECOSIMA (voix grave, posée)
Aujourd’hui, notre émission s’installe au ras du sol. Les trottoirs comme studio, les passants comme chroniqueurs.
Deux mondes qui se croisent. Cowboy urbain vs. vendeur de rue. Chacun joue son rôle, avec style.
LIRE LA SUITE“Papa fait son cinéma !”
Il tient son parapluie comme Mary Poppins. Concentré mais joueur, il joue à l’homme important.
L’homme est coincé entre les vélos, les écouteurs de travers, le regard plissé. Rien de grave, mais de quoi souffler un petit juron pour se soulager.
LIRE LA SUITEJe n’aime pas attendre debout. Pas à mon âge. Je m’assieds, j’ouvre mon livre. Le métro peut bien prendre son temps. Moi, je suis déjà ailleurs.
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